Recueil de poèmes : le joyeux « Encrier du ciel »

Joyce Serrière publie sur UPblisher.com un recueil de poèmes, « L’encrier du ciel ». Rencontre avec une auteure pleine de douceur, de tendresse, mais aussi très lucide sur la vie. Des petits bouts d’existence mis en poésie, de la sienne bien sûr, mais de la nôtre aussi…

UP – Parlez-nous de vous : êtes-vous écrivain à plein temps ou avez-vous une autre activité (si oui, joue-t-elle un rôle dans votre besoin d’écrire, dans votre démarche d’écrivain ?) ? Est-ce une passion ou un exutoire ? Quelles sont vos influences littéraires ? Quelles sont vos autres sources d’inspiration ? Vos passions en dehors de l’écriture ?

J’ai 57 ans. Je vis à Lyon. Je suis mère et grand-mère. Je ne suis pas écrivain à plein temps très malheureusement, je travaille dans une régie sociale. Déjà vers l’âge de 11 ans, j’écrivais des recueil de poèmes. Mon écriture a bien sûr évolué au fil des ans, de mes expériences et de ce que j’avais envie de transmettre aux lecteurs.

Écrire pour moi est un vrai plaisir. J’ai parfois rédigé certaines poésies qui ont été libératrices, comme lorsque j’ai écrit sur mon père par exemple. Cela peut aussi être une échappatoire quelque part, du fait de mon métier qui me place parfois face à des situations très difficiles. Mais généralement, l’écriture est un moment de bonheur.

Si j’ai toujours écrit des recueils de poèmes, je me suis aussi essayée aux contes et aux nouvelles, mais cela ne convient pas pour ce que je souhaite exprimer, je suis moins à l’aise. Avec la poésie, tout coule de source, c’est comme une évidence pour moi.

La poésie peut, pour certains, paraître comme un art pompeux, complexe, mais c’est aussi une façon d’écrire qui peut-être incisive, directe et très percutante pour faire passer des messages et des émotions. Mes influences littéraires sont nombreuses : Hugo, Lamartine, Apollinaire, Villon, Aragon, Saint-Exupéry, mais aussi Balzac, Maupassant…Finalement, des auteurs qui ont tous une grande profondeur.

Pour me relaxer, j’aime beaucoup lire des romans policiers d’auteurs français et américains.

Votre façon d’écrire : en un seul jet ou retravaillé ? Sur PC ou à la main ? A quels moments ? Qu’est-ce qui vous a poussé au départ à écrire ce livre ?

J’ai des petits morceaux de papiers où je note mes idées. Je les mets ensuite bout à bout, je les malaxe et je retravaille mes textes pour arriver à ce que je souhaite : traduire mon émotion et la transmettre. Je rédige sur ordinateur sinon.

Malheureusement, du fait de mon activité professionnelle, je manque de temps pour écrire, les plages de sérénité se font rares car dans notre société nous sommes beaucoup sollicités, parfois agressés par des éléments extérieurs qui peuvent nous perturber. Heureusement, je suis quelqu’un qui avance toujours quels que soient les écueils, je ne regarde pas en arrière, alors je tente de m’échapper de ce stress pour me mettre dans ma bulle de poésie.

« L’encrier du ciel » est la refonte d’une première version d’un recueil de poèmes. Le tout était trop lourd, touffu. J’ai donc fait un livre plus épuré, plus accessible, j’ai beaucoup retravaillé sur le choix des thèmes. Je souhaite que mes écrits intéressent les lecteurs, qu’ils les envisagent comme une chanson. Et je voulais que « L’encrier » couvre une palette élargie de sentiments. Bien sûr, tout le monde ne peut pas être touché par toutes les poésies, mais chacun y retrouvera un moment de sa propre vie ou une émotion dans un des textes de mon recueil de poèmes.

Finalement, je pense que je raconte de façon poétique le quotidien de nos vies.

Si j’osais une comparaison, je dirais qu’en diététique, on va faire attention à ce que l’on va manger, à la qualité des produits ; et bien, j’ai envie, en poésie, de proposer une sorte de diététique de la pensée en proposant aux lecteurs une poésie accessible, spontanée et émotionnelle, mais de qualité.

La photo de couverture est aussi importante pour le livre : je l’ai prise sur le Bassin d’Arcachon et elle représente vraiment le titre, « L’encrier du ciel ». La photo et la nature sont aussi des passions. La nature m’apaise et m’aide dans ma démarche d’écriture.

Pourquoi avez-vous choisi sur l’e-édition plutôt que sur une traditionnelle édition papier ? Pourquoi UPblisher ?

J’ai déjà été éditée en édition papier pour ma première version non revue du recueil de poèmes. Je n’ai pas été totalement en adéquation avec cette formule pour diverses raisons.

Quand je l’ai retoqué pour en faire un livre plus concis, l’idée de me tourner vers l’e-édition m’est apparue novatrice, plus en rapport avec ce que je souhaitais, pour la diffusion et le prix entre autre.

Je pense effectivement que la lecture nomade est en plein devenir.

J’ai choisi UPblisher après avoir prospecté des maisons d’e-édition sur internet : je trouve le site simple, documenté, sympathique. Avec des prix justes, cela permet de découvrir d’autres auteurs, d’autres genres que l’on aurait peut-être hésité à acheter à un tarif plus élevé.

Quels sont vos supports électroniques de lecture ?

Je n’ai pas encore basculé sur une liseuse, mais cela ne saurait tarder !

Avez-vous de nouveaux projets d’écriture ?

Je suis actuellement sur deux nouveaux recueils de poèmes intimistes qui seront publiés chez UPblisher. Il y aura peut-être aussi des nouvelles un peu plus tard.

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Catherine Vaillant