Jacques-François Martin a publié chez UPblisher un livre frais et délicieux sur la psychanalyse d’un… chat : comme son titre l’indique si justement, une véritable « P’titchatnalyse » !
Tout au long de l’ouvrage, ce gentil mais espiègle matou va nous narrer les aventures des « saucisses à pattes » et de ses « harengs » : à vous de découvrir la signification de ces termes en lisant les aventures de Cerise, dite « Patapoute », et du Docteur Fremd. Une façon légère et humoristique d’aborder un thème parfois ardu ! Et c’est bien la première fois que nous entrons dans les réflexions et l’univers d’un félin qui parle humain.
UP – Parlez-nous de vous : êtes-vous écrivain à plein temps ou avez-vous une autre activité ? Est-ce une passion ou un exutoire, récent ou qui vous tient chevillé au corps depuis plusieurs années ? Quelles sont vos influences littéraires ?
Je viens du monde de la publicité. J’ai travaillé pour de grandes agences telles que Publicis et RSCG. J’étais plus sur le côté marketing et commercial que créatif quand j’ai débuté. J’ai eu la chance de rencontrer des personnages comme Jacques Séguéla, grand professionnel du secteur. C’est un métier qui m’a passionné, même si le côté écriture était moins présent du fait de mes fonctions.
Puis, je me suis installé à mon compte : là, par la force des choses, je traitais également le côté créatif et le rédactionnel pour mes clients.
Aujourd’hui, j’exerce toujours comme conseiller en communication en libéral.
Je prépare, en tant que rédacteur en chef, la parution d’une nouvelle revue sur le commerce équitable et le développement durable. Je suis depuis toujours très sensible à ces questions : j’ai d’ailleurs écrit un « dictionnaire du développement durable et de l’environnement », qui est en lecture libre sur internet.
Le plaisir de l’écriture est donc venu petit à petit dans ma vie. Ce n’est ni un exutoire, ni une passion dévorante, c’est tout simplement un pur plaisir. Et je pense que sans le savoir vraiment, cela a toujours été ainsi en ce qui me concerne. J’ai beaucoup d’autres centres d’intérêts dans ma vie. Je dirais que le jardinage est plus une de mes grandes passions par contre (NDLR : à quand un ouvrage autour du sujet ?).
Pour « la P’titchatnalyse », je me suis remémoré des dessins de chats de Siné, avec des illustrations et beaucoup de jeux de mots : une forme inconsciente pour rédiger mon livre : il faudrait me « P’titchatnalyser »…
- Qu’est-ce qui vous a poussé au départ à écrire ce livre ? Votre façon d’écrire ? En un seul jet ou retravaillé ? Sur PC ou à la main ? A quels moments ?
Il y a quelques années, mon fils est rentré de l’école avec un devoir racontant une histoire sur notre chat, qu’il avait accompagné de dessins. J’ai trouvé cela très mignon, j’ai gardé ce qu’il avait fait et j’ai retrouvé plusieurs années après ce document, c’est comme ça que l’idée du livre m’est venue. Au départ, le postulat était un peu différent : c’était seulement de petites histoires de chat, un premier livre de fiction finalement. Je l’ai écrit assez vite, durant mes loisirs, sur mon ordinateur. J’ai retravaillé l’histoire au fur et à mesure. J’ai étoffé tout cela en greffant l’idée de « la P’titchatnalyse ». Cela permettait aussi de cimenter l’ensemble des petites histoires de Cerise et de ses « harengs ». J’ai décidé d’adopter un style léger, de me mettre dans la tête de cette petite chatte, de ses pensées, avec ses propres termes et son point de vue. J’ai gardé l’idée d’illustrer le livre avec les dessins de Pierre Echevin, comme dans l’exercice de mon fils.
- Avez-vous de nouveaux projets d’écriture ?
Au-delà de la revue qui est en préparation et qui me prend beaucoup de mon temps, je suis sur l’écriture d’un roman, qui sera surement plus travaillé au niveau stylistique que « la P’titchatnalyse », qui a un style plus léger du fait même de son sujet.
- Pourquoi êtes-vous parti sur l’e-édition plutôt que sur une traditionnelle édition papier ? Pourquoi UPblisher ?
J’ai eu l’occasion de rencontrer une personne qui connaissait Catherine Vaillant, une des fondatrices d’UPblisher. Je l’ai contactée car l’idée des ebooks me séduisait : je trouve l’e-édition moderne et dynamique, même si en France, nous sommes très loin de ce qui se passe aux Etats-Unis, par exemple. Mon livre ayant retenu l’attention d’UPblisher, j’ai décidé de tenter cette nouvelle aventure, peut-être aussi sensibilisé par mon métier de communicant.
Vous pouvez aussi retrouver Jacques-François Martin sur son blog : www.lesdouzescoups.com et son dictionnaire : www.dictionnaire-environnement.net/